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La microéconomie (ou micro-économie) est la branche de l'économie qui « analyse les comportements des individus ou des entreprises et leurs choix dans le domaine de la production, de la consommation, de la fixation des prix et des revenus. Elle est le champ privilégié de la théorie néo-classique » 1. Elle analyse les comportements des agents économiques individuels (consommateurs et entreprises) et de leurs relations sur les différents marchés où s'échangent les produits et les facteurs de production:
Les consommateurs sont principalement perçus comme des offreurs de travail et des demandeurs de produits finis .
Les firmes sont décrites essentiellement comme demandeurs de ressources notamment sous forme de travail et offreurs de produits finis et de biens intermédiaires.
La vision de la micro-économie est différente de celle de la vision macro-économique, qui s'intéresse aux grandeurs globales de l’économie ou agrégatséconomiques (production nationalerevenu nationaldépense nationale, volume total de l’emploi...), et leurs relations dans le contexte d’un espace national ou international, marqué également par la présence de l'agent État susceptible d'intervenir de façon plus ou moins active dans la sphère économique et sociale.
L'objet de la microéconomie est en premier lieu l'étude du comportement, supposé rationnel, des agents en termes de production et de consommation, ainsi que de la fixation des prix et des revenus. En effet, le but de la microéconomie est de trouver l'équilibre de marché, autrement dit les prix et les revenus qui équilibrent l'offre et la demande sur le marché. Pour cela, la microéconomie s'appuie sur des modèles mathématiques : le consommateur possède ainsi une fonction d'utilité, et le producteur une fonction de production. Le « programme » du producteur est de maximiser son profit sous contrainte de production, et celui du consommateur est de maximiser son utilité sous contrainte de son revenu.
Lorsque l'on parle de coûts ce n'est pas seulement le sens comptable qui est important. Trois coûts sont importants en microéconomie : le coût d'opportunité, les coûts irrécupérables (sunk cost en anglais) et le coût marginal.
Historiquement, le développement de la microéconomie s'inscrit dans le programme de recherche de l'école néoclassique, d'où une certaine confusion entre les idées de cette école et la microéconomie. Il existe néanmoins de nombreuses recherches en microéconomie qui se situent en dehors du courant néoclassique : approches institutionnalistes (Oliver Williamson, Nelson et Winter), en économie des organisations (courant conventionnalisteAndré OrléanOlivier Favereau) ou en économie cognitive (Herbert Simon).
Les objectifs de la microéconomie sont de :
  • Analyser et prédire le comportement d'agents dans un environnement économique, technique et social donné ;
  • Analyser et prédire les interactions sociales entre agents résultant de ces comportements ;
  • Analyser le produit de ces interactions, qu'il s'agisse d'institutions chargées de les organiser ou du résultat du jeu de mécanismes d'interaction moins formalisés comme les échanges.
Pour le courant néoclassique, cette approche doit satisfaire aux exigences de l'individualisme méthodologique, c’est-à-dire que toute analyse des interactions sociales entre acteurs dans le domaine économique doit partir des comportements de ces mêmes acteurs, qui constituent en quelque sorte les "atomes" du système économique. Cette position est vivement contestée par d'autres économistes pour qui la primauté doit être donnée aux institutions collectives et aux normes sociales comme facteurs explicatifs du jeu social.
Il en résulte une grande diversité d'approches en microéconomie, diversité s'ordonnant selon l'importance accordée aux comportements individuels par rapport aux organisations collectives, et cela même au sein du courant néoclassique. On observe d'ailleurs un glissement progressif de la microéconomie néoclassique d'une approche "individualiste" des comportements (dont la théorie de l'équilibre général fournit sûrement l'exemple le plus abouti) vers des approches de plus en plus "collectives" et "institutionnelles" : la théorie des organisations industrielles, la théorie des contrats et de la gouvernance, les recherches du courant "law and economics" ou de la "nouvelle économie politique" sont aujourd'hui les domaines de recherche les plus actifs de la microéconomie.

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